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Communiqué de Presse: Ne sacrifions pas la santé de nos jeunes patients

La Société française d’anesthésie réanimation (SFAR) a récemment émis des recommandations s’appliquant à la prise en charge en anesthésie et en chirurgie ORL et CCF pédiatrique.

Afin de garantir une sécurité anesthésique optimale, ces recommandations impliquent une adaptation des équipes d’anesthésie-réanimation mais aussi des établissements de soins. La sécurité des patients pris en charge en ORL et CCF a toujours été le fondement de notre pratique.

La chirurgie ORL pédiatrique peut schématiquement se diviser en :

  • Prise en charge des syndromes obstructifs et de la pathologie ORL inflammatoire
  • Prise en charge de malformations cervico-faciales et/ou de pathologies de la sphère ORL, identifiées chez de très jeunes patients (nouveaux nés, moins d’un an...).

Il est acquis que :

  • La qualité du sommeil chez les enfants participe à leur bon développement psychomoteur.
  • La surdité contribue à l’apparition d’un retard de langage doublé d’un retard scolaire.
  • La respiration nasale incompétente produit un développement maxillofacial disharmonieux pouvant nécessiter secondairement de longs traitements orthodontiques et maxillo-faciaux.

Le SNORL constate que certains établissements ou équipes d’anesthésistes, en régions, se sont sécurisés derrière ces recommandations pour suspendre toutes prises en charge ORL pédiatrique.

Le SNORL dénonce, qu’aux problèmes d’accès aux soins, s’ajoutent une perte de chance pour nos jeunes patients.

Le SNORL s’élève contre les conséquences, à titre individuel et sociétal, de ces prises en charges retardées ou suspendues par des délais et des périmètres géographiques irraisonnables.

Le SNORL demande que chaque enfant, puisse bénéficier d’une prise en charge adaptée ne sacrifiant pas, à la sécurité indispensable des soins, la qualité et la pertinence de ceux-ci,

Le SNORL va se rapprocher des différentes instances chirurgicales pédiatriques d’autres spécialités (urologie, chirurgie orale et maxillo-facial…).

Comme pour le numérus clausus, ne sacrifions pas une génération pour constater les erreurs et manquements générés par de trop lourdes contraintes.

Notre système de soins doit répondre aux besoins de la population.

Le 22/06/2023

Contact presse :
Dr. Laurent Seidermann | Président

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