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Le point sur le DPC après le rapport de l’IGAS

Le DPC serait-il victime de son succès ou de ses objectifs trop idéalistes?

La formation médicale est en marche obligatoire mais divers maux de jeunesse viennent interpeller les acteurs:
d'abord, la complexité de la machine administrative, puis les lenteurs des remboursements enfin le financement.

L'enfer serait-il pavé de bonnes intentions?

-* Voulant faire un système parfait, on arrive à  une usine à  gaz.

-* S'agissant d'utilisation de fonds publics, les contrôles de la bonne réalisation des programmes avant leur indemnisation sont multiples, de ce fait les organismes agréés du DPC voient leur comptabilité déséquilibrée par des versements qui arrivent avec près de 6 mois de retard.

-* Chaque médecin libéral à  une enveloppe de financement de 3.700€ par an (soit 3 formations finançables) alors qu'un seul programme est obligatoire.
Sachant que nous sommes environ 220.000 médecins (tous modes d'exercices confondus), l'enveloppe formation se monterait à  814 millions d'euros!!!
Le financement actuel, assuré essentiellement par l'industrie pharmaceutique et par les fonds conventionnels, est de 210 millions d'euros.
Il est très probable que l'enveloppe attribuée par l'OGDPC sera réduite au montant du seul programme légalement obligatoire (soit environ 1200€ par médecin)

-* Enfin, le respect des objectifs nationaux ou régionaux sera surement l'objet de contrôles

A cela s'ajoute des tensions entre médecins Spécialistes d'organes et médecins Spécialistes de Médecine Générale.

Une malédiction se porterait-elle sur les sigles à  3 lettres: après la FMC, la FPC voici que le DPC tangue.

Le rapport de l'IGAS pointe du doigt les divers dysfonctionnement tout en relevant que l'OGDPC accompli sa tâche sans faillir dans un environnement anarchique

En attendant, ORL-DPC, l'organisme agréé de la Spécialité, avance et vous propose d'ores et déjà  des programmes indemnisés de DPC soit en régions soit lors du congrès national de la SFORL

Amicalement
Dr Jean Michel KLEIN

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